Genève hebdo » cesse ses parutions

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Genève hebdo » cesse ses parutions
PRESSE | En proie à des difficultés financières, le magazine jette l’éponge et licencie son personnel.



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Xavier Lafargue | 07.09.2010 | 17:39


Le 26e numéro de Genève hebdo ne paraîtra pas demain. La publication, débutée le 17 mars dernier, est en proie à de grosses difficultés financières, indique Sacha Cohen, codirecteur de la société éditrice Média Léman. Les six employés du magazine seront licenciés, si aucun nouveau partenaire n’est trouvé, ajoute-t-il, avant de préciser que « le partenariat avec 022-Télégenève Naxoo n’a jamais fonctionné ».

A l’origine, Genève hebdo devait s’appeler Naxoo Magazine et être distribué à tous les abonnés du câblo-opérateur. Suite à un différend avec la Ville, propriétaire de Naxoo, ce projet ne s’est jamais concrétisé. Genève hebdo, qui contenait une partie rédactionnelle étoffée et une partie dédiée aux programmes TV, avait quelques milliers d’abonnés et était vendu dans les kiosques.


No comment...

Hum...

Il serait intéressent d'en savoir plus sur "Suite à un différend avec la Ville, propriétaire de Naxoo, ce projet ne s’est jamais concrétisé" je me demande si c'est bien la Ville ou Naxoo ou sur quoi portait le différent... qqn a des infos ?

C'est certainement une des RARES décisions intelligentes de Naxoo.

Prendre de l'argent sur nos abonnements pour financer un média que je ne souhaite pas, là ce serait trop. Je me demande jusqu'où "Naxoo" à le droit de disposer des redevances pour un autre usage que la prestation de la diffusion TV.

Un "différent" avec la Ville. C'est facile comme formulation. Il n'est pas question de "différent" mais de logique.

naxoo appartient majoritairement à la Ville de Genève. naxoo magazine appartenait à naxoo. naxoo magazine comportait une partie rédactionnelle. Et c'est là que ça coince. La Ville ne pouvait très logiquement pas posséder un journal avec partie rédactionnelle.

D'où le nouveau nom et la séparation entre naxoo qui ne fournissait plus que les grilles et Média Léman qui s'occupait du reste.

Maintenant, je me demande à quelle collaboration s'attendait Média Léman de la part de naxoo ? Ils se contentaient de faire ce qu'ils devaient et pouvaient faire, soit fournir les grilles des programmes.

Le problème se situe, je pense, sur le fait que Média Léman pensait pouvoir profiter des abonnés naxoo pour se faire facilement un nombre d'abonné suffisant pour pouvoir tourner*. En gros, les grilles de naxoo n'aurait été qu'un prétexte pour lancer un nouveau journal, alors que ça aurait dû être l'inverse (un journal pour les abonnés avec 2-3 articles sur l'actualité locale).

Ce qui arrive n'est finalement pas plus mal pour naxoo. Ça clarifie la situation. naxoo doit se contenter de faire (au mieux) son métier de base qui, même s'il s'est aujourd'hui diversifié (distribution, fournisseur de contenu, etc...), n'inclut pas la presse écrite. Ça me fait juste chier pour les employés qui se retrouvent au chômage à cause d'un projet mal imaginé.

Enfin, si Genève Hebdo trouve de nouveaux partenaires, je me demande si le journal inclura toujours les grilles de naxoo. Si la collaboration n'a jamais marché, autant y mettre fin ?

*) On se souvient du courrier plutôt douteux reçus par des abonnés naxoo :
http://www.scal.ch/clients-naxoo-attention-aux-rappels-de-geneve-hebdo

Ah je crois que j'y voit très clair !

A la base Naxoo voulais offrir un magazine de programme TV à ses abonné numérique, programmes tiré de leur profil Naxoo sous www.tvtv.fr Un magazine dans la même ligne que celui de Canal+.

Sauf que : Le magazine comportant de la partie rédactionnel sur l'actualité local cela à coincé fortement avec la Ville de Genève. Comme Télégenève/Naxoo appartient majoritairement à la Ville cela reviendrait à doter la Ville d'un média. Or il est interdit à une collectivité publique de posséder un média autre qu'un journal communal et clairement identifié comme tel.

Donc Naxoo Magazine ne pouvait comporter que des gilles de programme TV sans rédaction. Ou alors sur des sujets entièrement propre à la télévision et très distant de tout enjeux local.

Des lors sans article ce n'est plus un magazine, mais un programme télé et a part un graphiste il n'y a pas d'autre employer à avoir.

Tout ça risque de finir devant la justice. naxoo réclame 250'000 CHF à l'éditeur de Genève Hebdo pour le non respect d'une convention et Média Léman prévoit de se retourner contre naxoo.

Quelle que soit la suite, je pense que Média Léman part déjà "désavantagée" avec cette histoire de rappel envoyé aux abonnés naxoo et qui n'en était pas vraiment un. La somme que réclame naxoo fait apparemment suite à cette histoire.

Source : 20 Minutes

je crois que le problème est bien plus grave que ça. La ville par l'intermediaire de Naxoo s'était engagée à soutenir ce journal mais elle n'a pas fait son travail car elle n'avait pas la main mise sur la part édtoriale comme elle peut l'avoir dans d'autres groupes. C'est pour ça qu'ils n'ont pas voulu jouer le jeu. Cependant aujourd'hui c'est 10 personnes de plus qui s'inscrivent au chomage, faute à la Ville. Pour ma part en tant qu'abonné je n'ai jamais reçu de rappel.

La Ville ne s'était jamais engagée à soutenir ce journal, ça devait être naxoo. Et la Ville y a mis son grain de sel car il y avait une partie rédactionnelle. Non pas pour mettre la main dessus, mais simplement parce que ça poserait de gros problème de déontologie. Ce qui parait assez évident. Pour le reste, voir le message d'Atari ci-dessus.

Je dois dire que j'ai jamais compris cette usine à gaz... Quand je lis la revue des abonnés de canalsat, ça se limite à la promo des programmes et à des FAQ du style: Je ne reçois plus de chaînes à mon retour de vancances...
C'est pas la vocation d'une revue des abonnés de faire du rédactionnel.

Mon cher Luder, 51% du capital de Naxoo est détenu par la Ville. Quand ils ont licencié Antoni Mayer (ancien directeur général de Naxoo) parce qu'il soutenait le rachat de Leman Bleu par Barbier Muller et Hersant, c'était pour des raisons politiques. Pour preuve Naxoo a été condamné à payer 280'000 CHF (source tdg.ch)pour licenciement abusif. Alors que l'on ne fasse pas croire que la ville n'y est pour rien. Mais le plus grave dans tout ça c'est les 15 personnes qui se sont inscrites au chomage et qui dans les temps de crises d'aujourd'hui, vont avoir du mal à retrouver un emploi.